On a installé une ruche dans le jardin pour fabriquer du miel de Manuka. C’était passionnant puisque c’était une belle expérience même si cela a été difficile au début. Je vais vous raconter dans cet article ce que nous avons fait pour que les abeilles se développent bien dans la ruche.

J’ai préparé un petit coin tranquille et abrité pour la ruche

Avant de me lancer dans l’aventure, j’ai d’abord effectué quelques recherches sur ce site afin de bien connaitre ce qu’il faut faire pour installer une ruche. C’est de cette façon que j’ai su que l’abeille a besoin de tranquillité et que je dois la placer loin des passages réguliers. Donc j’ai fait en sorte que l’entrée soit orientée à l’opposé des vents dominants porteurs de pluie. On m’a conseillé d’éviter d’installer la ruche dans un passage important et régulier à cause du risque de collision lors de l’envol d’une abeille et elle va croire que c’est une agression.

Pour l’emplacement, j’ai décidé de ne pas mettre la ruche en plein soleil, aux heures chaudes, car la colonie va être dans l’inconfort. Dans le cas contraire, au lieu de butiner, les abeilles passeront leur temps à chercher de l’eau pour rafraîchir l’atmosphère.

On a mis de l’eau à proximité

L’eau est vraiment indispensable c’est pourquoi je n’ai pas oublié de l’installer dans le jardin avant de mettre en œuvre ce projet. Les abeilles aiment l’eau souillée pareil que celle de la gamelle du chien ou l’eau qui est dans la piscine de mon voisin. Donc, j’ai posé un abreuvoir tout près de la ruche, avec quelques objets flottants pour que les insectes ne se noient pas, cela leur permet également de se désaltérer tout au long de l’année.

De l’espace pour circuler librement autour de la ruche

Ma ruche a été installée au fond du jardin, tout en préservant qu’elle ne soit pas abandonnée aux ronces et herbes folles. J’ai remarqué que la tondeuse ne semble pas déranger les butineuses, mais le coupe-bordure les agaces. Quand je visite la ruche, je fais des mouvements libres et dégage le sol pour éviter les accidents. Aussi j’ai choisi un sol de pierres plates afin de faciliter les tâches d’entretien et pour un travail plus aisé dans la ruche.

J’évite la promiscuité entre ruches

En me référant à la vie des colonies dans la nature, j’ai essayé de ne pas les mettre côtes à côtes. Les abeilles ne délimitent pas de territoire autour de la ruche et elles permettent aussi aux autres espèces de butiner dans le secteur. Mais j’ai veillé à ce qu’il n’y ait pas beaucoup de ruches dans un terrain de 50 m². Si les colonies sont trop nombreuses, les plus fortes risquent de piller les plus faibles en fin de saison.

Des plantes mellifères pour la période de disette

En regardant la ruche des autres apiculteurs, j’ai constaté qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des plantes mellifères directement autour des ruches. L’abeille a tendance à chercher du nectar, du pollen, de la résine, du millet jusqu’à trois kilomètres, c’est là que j’ai pensé qu’il faut partager un potager avec le voisin afin de pouvoir contribuer à la lutte contre la disparition des abeilles.